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Voitures d’aujourd’hui

Introduction

par Mata’i Souchon

Les voitures d’aujourd’hui posent de nombreux problèmes. Si pendant des années, les performances des voitures à essence ont prévalu sur le problème du déséquilibre écologique occasionné, on commence aujourd’hui à prendre conscience de la pollution dans les villes (smog, maladies respiratoires), du réchauffement climatique (dû à un effet de serre   excessivement provoqué par les émissions de gaz humaines) et surtout de la montée du prix du baril de pétrole, significative de l’épuisement des ressources.

Actuellement, 98% du parc automobile mondial dépend du pétrole [1]. Les industriels se penchent donc de plus en plus sur la question d’une remplaçante à la voiture à essence, probablement amenée à disparaître dans les prochaines années.
Cette première partie tâche d’expliquer chiffres à l’appui pourquoi il devient indispensable de trouver des alternatives à la voiture à essence, écologiques et valables.


Quelques chiffres

par Mata’i Souchon

En France, chaque année : [1]

- 52 millions de tonnes de carburant sont consommées
- 130 millions de tonnes de CO2   sont émises

PAR :
- 35 millions de voitures
- 550 000 poids lourds
- 82 000 bus

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Paris sous la pollution

Sont dus aux transports routiers : (chiffres 2006)

- 29% des rejets de CO2  , gaz contribuant à 60% au réchauffement climatique [2]
- 53% des émissions d’oxyde d’azote (NOx) [3], qui contribue au réchauffement climatique à hauteur de 6%, provoque des troubles respiratoires, irritations, et diminue les défenses immunitaires [4]
- 24% des émissions de CO (monoxyde de carbone), gaz inodore toxique voire mortel à forte concentration, qui empêche la circulation de l’oxygène dans le sang en se fixant sur l’hémoglobine du sang (entraînant vertiges, migraines, troubles cardio-vasculaires et troubles de la vision)

Notes

[1] source : Salon « planète mode d’emploi » (24-27 septembre 2009).

[2] http://www.aventuresbicycletales.or...

[3] site ministériel

[4] ADEME


Les gaz à effet de serre

par Yanis Kemer

Qu’est-ce que l’effet de serre   ? [1]

Certains gaz de l’atmosphère jouent pour la Terre le même rôle qu’une serre : ils n’empêchent pas la lumière du soleil d’arriver jusqu’à la surface terrestre, mais ont la propriété de « capter » l’énergie solaire (donc de la chaleur). En effet, le soleil envoie des rayons qui passe à travers l’atmosphère, une partie du rayonnement est réfléchie par l’atmosphère et la terre, l’énergie solaire est absorbée, elle est convertie en chaleur et renvoyée sous forme de rayons infrarouges vers l’atmosphère, une partie de ces rayons est renvoyée dans l’espace et l’autre partie est absorbée et réémise par les gaz à effet de serre   ce qui réchauffe la planète. . Les véhicules utilisés de nos jours produisent une grande partie de l’effet de serre  , des tonnes de CO2   sont produites par le transport routier, la chaleur ne cesse de s’accumuler.

L’effet de serre   permet à la surface terrestre d’avoir une température moyenne de 15°C. Sans ce phénomène, la température serait alors de -18°C.

Ce phénomène est tout à fait naturel et nécessaire au développement de la vie sur Terre. C’est en fait l’accroissement de l’effet de serre  , le fait qu’il y ait de plus en plus de gaz à effet de serre   rejetés par l’Homme dans l’atmosphère, qui est risqué pour l’environnement. On parle alors de réchauffement climatique en lien avec l’augmentation de l’effet de serre  .

Les principaux gaz à effet de serre   sont :

  • la vapeur d’eau (H2O)
  • le dioxyde de carbone (encore appelé gaz carbonique, CO2  )
  • le méthane (CH4)
  • le protoxyde d’azote (N2O)
  • les hydrofluorocarbures (HFC)
  • les per fluorocarbures (PFC)
  • l’hexafluorure de soufre (SF6)
    Tous ces différents gaz sont émis dans l’atmosphère par l’Homme (industries, transports, agriculture ...).

D’autres gaz sont dits gaz à effet de serre   indirects car ils sont précurseurs de gaz à effet de serre   directs : par exemple les oxydes d’azote exposés au rayonnement solaire deviennent de l’azote qui est un gaz à effet de serre  .

Les gaz à effet de serre   ont toujours été présent dans l’atmosphère, ils représentent 1% de la composition de l’atmosphère. Cependant l’homme en émet beaucoup par différentes activités, dans différents secteurs : [2]

  • Transport routier : Les transports routiers sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre   notamment en agglomération urbaine. Ces émissions sont dues à l’ensemble des véhicules : véhicules utilitaires, poids lourds, véhicules industriels et les deux roues.
  • Secteur résidentiel : (22% des émissions mondiales [3]) Les émissions sont dues au chauffage au gaz (GPL par exemple) et à l’utilisation de l’eau chaude sanitaire. Le chauffage consomme de l’énergie et sa fabrication émet des gaz à effet de serre  .
  • Secteur de transformation d’énergie : Dans ce secteur sont traitées les industries qui produisent et qui transforment l’énergie comme les chaufferies urbaines.
  • La déforestation (15% des émissions mondiales) et l’agriculture (13%) [4]

L’effet de serre   est un phénomène tout à fait naturel, il a toujours éxisté. Cependant l’Homme contribue fortement à l’accélération de celui-ci , ce qui entraîne des effets néfastes pour la planète ainsi que pour l’Homme.

Schéma de l'effet de serre


L’épuisement des ressources pétrolières

par Yanis Kemer

D’après Worldometers [1], si l’on consomme toujours autant de pétrole dans les années à venir (actuellement la consommation mondiale annuelle est de 4 milliards de tonnes de pétrole [2]), nous en viendront à bout d’ici une quarantaine d’années. Mais la tendance actuelle est une augmentation de la consommation de 2% tous les ans. [3] Il n’est donc pas improbable que nous soyons à court de pétrole dès 2040.

Détail des chiffres : [4]

Les réserves de pétrole brut sont en nette baisse, elle est si importante qu’elle se compte en millions de barils. Les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient sur une baisse de seulement 700 000 barils entre 2008 et 2009.

Pourtant ces réserves restent supérieures de 19,9% à leur niveau de l’an 2008 et « au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne » qui est de 62$ le baril pour cette fin d’année 2009. Ces informations ont relancé la hausse des prix du pétrole, le prix du baril coûte plus de 71 dollars après avoir baissé auparavant. La baisse des stocks d’essence se compte également en millions de barils, une baisse deux fois plus grande que les prévisions des analystes. Ils sont désormais inférieurs de 2,9% à leur niveau en 2008, et se maintiennent sous la limite basse de leur niveau moyen en ce mois de décembre 2009.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) sont elles aussi en baisse. Pourtant les analystes prévoyaient une progression de 1,5 million de barils. Les réserves de produits distillés, toujours au dessus de la limite haute des dernières années, sont 31,4% plus fournies que l’an dernier.

Côté demande, les Américains consomment en moyenne 18,3 millions de barils par jour (mb/j) de produits pétroliers, soit une baisse de 6,9% comparé à 2008. Cependant la consommation d’essence a augmenté de 0,4% par rapport à 2008. Tandis que la consommation de produits distillés baissait de 8,4%. Les raffineries américaines ont ralenti leur cadence, fonctionnant à 85,9% de leurs capacités contre 86,3% récemment.

Les réserves de pétrole étant en baisse, nous devons donc trouver une autre source d’énergie pouvant servir de carburant pour nos véhicules, avant que le pétrole, qui n’est pas propre pour l’environnement, ne disparaisse complètement.